Nous en avons déjà parlé : vous faites relire vos traductions par vos partenaires de langue maternelle, et nous sommes friands de ses retours. Découvrez ici les 3 défis pour le relecteur interne !
Aujourd’hui nous vous donnons quelques conseils pour bien choisir ce relecteur interne : rappelez-vous que l’objectif est de parvenir à une compréhension exacte de vos besoins. Pour cela, être un spécialiste de son domaine est bien sûr essentiel, mais ce n‘est pas suffisant.
Avoir une juste idée de ses compétences en langue étrangère
Une relecture en interne n’a de sens que si le relecteur interne est effectivement natif de la langue cible. Sans quoi, il risque de passer à côté de l’exercice en tentant de corriger des éléments de grammaire tout à fait corrects, sans s’attarder sur le langage utilisé ou les formulations précises.
Savoir prendre de la hauteur
Même les professionnels tombent parfois dans ce travers : la tentation de tout réécrire « à sa sauce », même quand ce que le traducteur a écrit est tout à fait correct, dans un style agréable à lire.
Tempérer ses commentaires
« ??? » , « Nul !!! », « mais vous êtes sûr que c’est un humain qui a traduit ? »
Si ce sont les premières choses qui vous viennent à l’esprit après avoir relu une traduction, prenez quelques secondes avant de les envoyer de façon aussi brutale, et rappelez-vous que la personne qui les reçoit est bien un être humain : voir son travail ainsi décrit met l’interlocuteur dans une situation assez déconcertante et n’instaure pas un climat propice à apporter des solutions.
En général, le chef de projet va adapter ces commentaires avant de les transmettre au traducteur :
« ??? » devient « pouvez-vous reformuler ? »
« Nul !! » devient « quelle est la source utilisée pour cette proposition ? »
Quant à la dernière assertion, nous la gardons pour nous et assurons au client que toutes nos traductions font bien l’objet d’un travail et d’un contrôle effectués par des êtres humains…